Parole d’auteur
COSMIC RACE
C’est votre troisième jeu avec LOKI, comment s’est passé cette nouvelle expérience ?
Tout s’est très bien déroulé et je suis ravi d’avoir renouvelé l’expérience avec cette super équipe !
Vous avez créé le jeu avec Alexandre Emerit, vous êtes vous rencontré à ce moment là ? Comment s’est passé la création à 2 ?
Si je me souviens bien, on s’est rencontré avec Alex’ pendant un festival de jeux. On a échangé sur nos expériences avec LOKI et on a partagé alors l’envie de faire un jeu ensemble. Cosmic Race est notre première co-création. La création s’est passée super bien et on a fait de nombreux aller-retours pour essayer de proposer une expérience de jeu au top.
Comment l’idée du jeu vous est-elle venue ? Avez-vous eu des inspirations particulières ?
C’est Alex’ qui avait un prototype de jeu de course et qui m’a invité à travailler avec lui sur le projet. De mon côté, j’avais une banque d’image de petites voitures que j’aimais beaucoup et qu’on a utilisée pour le prototype.
Quelles ont été les principales difficultés rencontrées pendant le développement ?
On a fait de nombreuses versions et le développement a été assez long. La patience est super importante quand on créé des jeux. L’élément le plus difficile à régler a peut-être été la difficulté. Il fallait qu’on se trompe ponctuellement, mais que l’échec n’entraîne pas trop de frustration.
Comment avez-vous pensé la mécanique du jeu pour qu’elle soit accessible aux enfants ?
Alexandre et moi avons une petite expérience sur la création de jeux pour enfants et je pense que l’une des clés est de ne pas prendre les enfants pour des nuls. On essaye toujours de créer un jeu “à leur portée”, mais il faut aussi garder à l’esprit que les enfants sont souvent surprenants. Aurélie, notre cheffe de projet, a aussi fait énormément de tests avec des enfants et nous a permis de nous assurer que tout était bon de ce point de vue là.
Quelles compétences sont mises à l’épreuve dans Cosmic Race ?
La mémoire, la prise de risque et la gestion de la frustration.
Une anecdote qui concerne le jeu à nous partager ?
J’aime beaucoup les titres très longs de prototype et le jeu s’appelait au départ “La Super Course des Animaux”.
SOS DINO
Avec Ludovic Maublanc
Quand les auteurs nous parlent de leur jeu
On adore tous les deux les dinosaures et cela faisait un certain temps qu’on voulait faire un jeu sur ce thème. Un jour, Théo a trouvé des petites gommes de couleur en forme de dino. Cela nous a donné l’envie de faire un jeu pour enfants à partir de ce matos. Nous trouvons vraiment que les dinosaures sont fascinants et c’est un thème que l’on trouve encore trop peu. On s’est inspiré de toute l’imagerie populaire : les volcans, les météorites, les dinosaures fuyants vers leur nids pour créer l’univers et l’histoire du jeu.
Au départ, le jeu s’appelait simplement “Le jeu des Dinos”. Par la suite, on l’a beaucoup appelé “Attention Dino Danger” en hommage à l’excellente émission Crossed et à ce grand chanteur qu’est Gilles Stella. Et maintenant, son nom définitif c’est SOS Dino, un nom qui correspond parfaitement à l’histoire racontée tout en étant compréhensible à l’international !
Le jeu a plu à Loki parce qu’ils étaient à la recherche de jeux coopératifs. La mécanique tout comme le matériel les ont rapidement séduits. C’est un jeu immersif pour les enfants, il raconte une vraie histoire : on voit concrètement le chemin de lave qui se construit petit à petit. En session test, auprès des écoliers, le jeu a rencontré un beau succès, les enfants en redemandent et le jeu leur reste en mémoire : c’est super positif !!!
” Les plus du jeu ? Un jeu coopératif avec une belle histoire et un matos vraiment dingue ! “
” La coopération est une valeur que nous trouvons importante à transmettre. “
C’est clairement un challenge de faire un jeu pour les enfants quand on a l’habitude d’un public plus âgé, mais ce fût très agréable de sortir de notre zone de confort et de travailler sur un type de jeu que l’on a moins l’habitude de faire. On s’est régulièrement questionné sur la quantité de règles que peut encaisser un enfant tout en voulant proposer un jeu avec des choix intéressants. On n’a pas spécifiquement pensé au côté pédagogique du jeu quand on l’a créé, mais plutôt aux valeurs qui allaient en découler. C’est dans cette dynamique-là qu’on a voulu faire un jeu coopératif.
Le mot de la fin ?
Loki, c’est cool !