Mathieu Leyssenne

Qui est-il ?

Je suis illustrateur depuis une quinzaine d’année et je vis à Bordeaux. Je suis tombé dans le jeu de société un peu par hasard et depuis, je n’arrête pas ! Il m’arrive de travailler de temps à autre pour de la littérature jeunesse ou pour du jeux vidéo mais je travaille essentiellement sur des jeux de société.

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Parole d’illustrateur

Quand l’illustrateur nous parle de ses motivations à illustrer le jeu…

J’ai eu l’occasion d’illustrer pas mal de jeux dit « familiaux ». En général, on me contacte parce que mon dessin s’adresse assez globalement à la famille, je pense, ni trop adulte, ni trop enfant.
Quand on m’a proposé le projet SOS DINO, j’ai d’abord été séduit par le thème, parce que c’est un univers que je n’avais jamais abordé encore et qui me plaît . Je pense que c’est un thème qui parle aux enfants, la plupart d’entre eux auront envie de l’explorer à un moment ou à un autre.

Ensuite, c’est vrai que je m’imaginais bien y jouer avec mes enfants, c’est plaisant.

J’ai fait quelques parties sur le prototype du jeu, en famille et on s’est tous bien amusé. Le côté collaboratif a été très apprécié car l’un de mes enfants, dont je tairai le nom, a un peu de mal à perdre dans les jeux d’affrontement. Avoir des enfants a évidemment contribué à ma motivation dans ce projet, d’autant plus qu’ils ont parfaitement l’âge d’y jouer !

Et de ses inspirations et ses envies pour SOS DINO 

En général, je me documente assez peu : je préfère travailler avec mon imagination ! Pour SOS DINO, j’ai tout de même été voir ce qui s’était déjà fait en jeux à thématique préhistorique, pour ne pas refaire la même chose et avoir une approche graphique un peu originale. Je m’inspire de tout un tas de choses que je vois, en dessin parce que je regarde énormément d’images, ou dans la vie.
Quand je crée les personnages d’un jeu, j’imagine leur caractère quand je dois leur donner une attitude, une expression. Dans le cas de SOS DINO, je souhaitais que les enfants puissent jouer avec n’importe quel dinosaure et qu’ils puissent un peu se retrouver dans chacun d’entre eux, du coup, je n’ai pas voulu les enfermer dans des comportements ou des caractères trop définis.

L’illustration au service du jeu

Dans ce projet, je dirais que la principale difficulté était de rendre clairs les mécanismes du jeu tout en les intégrant aux illustrations. Par exemple, chaque tuile lave est associée à un volcan en particulier, on le reconnaît grâce aux petites fleurs colorées. Ces tuiles indiquent aussi qu’on ne peut pas déplacer le dino de la couleur du volcan, ainsi on a ajouté l’information au dos de la tuile, en supplément.

Pour la couverture, je voulais mettre en avant les principaux thèmes ou mécanismes du jeu. D’abord l’entraide : qu’on comprenne bien que tous les dinosaures sont dans le même bateau et qu’ils vont devoir collaborer pour s’en sortir. Je souhaitais ensuite qu’on comprenne que le but était d’échapper à la lave, de se mettre en sécurité en grimpant sur des hauteurs, et de sauver des œufs.

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